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31 juillet 2013

L'eau et le développement urbain

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Étang.JPG?uselang=fr
Domaine Maizerets, Ville de Québec
Naturellement, l'être humain recherche l'eau. S'il y a de l'eau à proximité, le corps se mettra à sa recherche. Lorsqu'il est dans la nature, un randonneur cherchera le lac, l'étang, la rivière. S'il est en ville et qu'il trouve une fontaine, un bassin ou un canal, le citadin adoptera le lieu et le fréquentera régulièrement pour se reposer, lire un livre, prendre son repas. Le corps s'apaise en présence de l'eau et convainc aisément l'esprit de l'intérêt d'y revenir régulièrement.

Le développement urbain se faisait jadis spontanément, les villages s'érigeaient dans les endroits favorables, les milieux où l'on retrouve en abondance la nourriture et l'eau. Un peu d'eau permet la fondation d'une famille, une abondance permet la formation d'un village. Le développement des territoires s'est toujours basé sur ce principe simple. Les villes se sont construites près des lacs et le long des rivières.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Charles_River_Esplanade,_Boston,_Massachusetts.JPG?uselang=fr
Charles River Esplanade, Boston
Le développement urbain des dernières décennies s'est organisé par les facultés de l'esprit. Des spécialistes se sont appropriés la planification de l'aménagement de l'espace public. Le cerveau a été mis à contribution, tâchant de donner réponse à cette difficile question: comment gérer la complexité engendrée par la densification de la population dans la ville? Dans la plupart des cas, les réponses à cette question ont permis d'éviter le chaos des transports. Dans une minorité de cas, elles ont dépassé ce stade pour se poser une autre difficile question: de quoi les citadins ont-ils besoin pour être heureux? Quelques personnes ont trouvé des réponses à cette question, rares sont les villes où des conclusions de cette nature se sont transformées en projet collectif.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vieux-Port,_Montréal.JPG?uselang=fr
Vieux-Port de Montréal
Réponse ou non, tout ceci n'est qu'une illusion fabriquée par l'esprit. Il est temps de mettre les cerveaux au repos et de recommencer à développer la ville par le corps! Pour être heureux, un corps cherchera de l'eau. De l'eau à boire, de l'eau pour se baigner, de l'eau simplement pour se sentir en présence d'eau. L'eau n'attire pas que les êtres humains, l'eau amène la végétation, les arbres, la fraîcheur en été, les oiseaux. Quand le corps trouve cela, il sensibilise l'esprit au projet de s'installer à proximité d'un tel environnement. L'abondance et la fraîcheur attireront d'autres personnes et une communauté se formera spontanément dans l'interaction entre ces personnes.

Mais pourquoi le corps cherche-t-il l'eau? On dit que le corps humain est composé de 70% d'eau... peut-être que l'eau attire l'eau? Peu importe la raison, si vous cherchez des gens par temps de canicule, vous les trouverez près d'une fontaine ou près d'un étang!

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fonatana_Garda.JPG
Fontaine, Garda, Italie
Si l'on amorçait une nouvelle ère du développement urbain qui s'appuie sur le bien-être ressenti plutôt que sur des principes logiques, peut-être nous approcherions-nous d'un modèle de milieu de vie plus près de notre véritable nature et plus susceptible de nous rendre heureux. Plutôt que de commencer par dresser une carte de la circulation routière, peut-être devrions-nous commencer par dresser une carte des plans d'eau dans la ville? Avant de construire des bassins, nous devrions commencer par ne pas raser les milieux naturels humides existants pour développer des projets de développement résidentiel.

Pour créer des communautés épanouies, il faut leurs donner accès à l'eau. Il faut préserver les espaces qui retiennent naturellement l'eau, il faut aussi réintégrer des milieux humides au coeur des villes. On peut réaménager les rives des canaux pour en redonner l'accès aux habitants ou aménager un étang dans un parc. Et lorsque ce n'est vraiment pas possible au coeur d'une ville, une fontaine fera le bonheur des enfants, des amoureux et des poètes!

3 juin 2013

Les arbres du parc Gezi

Je ne ferai pas ici une prise de position politique concernant la situation en Turquie. Je ne ferai pas le compte rendu du nombre de blessées et je ne critiquerai pas l'attitude des médias grand public à l'égard du conflit. Je ne critiquerai pas non plus cette volonté de transformer le parc Gezi à Istanbul en immeuble. Je veux plutôt attirer l'attention sur l'étincelle qui a mis le feu aux poudres!

Un arbre est une chose magnifique, et encore davantage au coeur d'une ville où la végétation se fait rare. Un arbre apporte de l'oxygène aux poumons, donne de l'ombre et de la fraîcheur en été, contribue à réduire la pollution dans l'air et, il procure un beau coup d'oeil aux habitants du quartier. Lorsqu'il n'y a pas d'arbre dans notre environnement urbain, la vie est morne, mais on ne s'aperçoit pas de la richesse qui nous manque. Lorsqu'il y a des arbres dans notre quartier, on est bien, mais on finit par oublier leur présence. Alors, c'est lorsque l'on coupe les arbres que l'on s'aperçoit de la richesse que l'on perd. Il s'agit d'une richesse difficile à mesurer ou même à exprimer, mais les arbres apportent du bien-être aux habitants d'un quartier.

Ceci n'est pourtant pas une chronique horticole, mais une réflexion à propos du rapport de l'être humain à son milieu de vie.

Lorsqu'on menace de détruire un parc, on suscite la prise de conscience de la perte de cette richesse. On réalise alors qu'un parc est rempli de souvenirs: des heures à flâner entre amis, des jeux en famille, le premier baisée, etc. On constate aussi que des pratiques culturelles sont tissées à un lieu: un sandwich pris sur un banc, du jogging le matin, une marche en soirée, des conversations au hasard des rencontres, etc. On se rend compte que notre vie est intimement liée à ce lieu.

Un parc n'est pas seulement un espace dans lequel on fait des activités. Il représente l'espace qui nous appartient comme citoyen, car la vie sociale ne se fait jamais sur des espaces empruntés. On partage un espace de vie!

Le projet de la place Taksim n'a sûrement pas été conçu avec une volonté de détruire un espace de vie. Et ces quelques arbres n'ont certainement aucun lien a priori avec le régime politique en place en Turquie. Ce qui est au coeur du conflit actuel est le désir des citoyens d'être impliqué dans les processus de décision qui concernent le développement de leur ville.

Le mouvement de manifestation s'est ouvert sur des revendications de liberté et de justice. Le déclencheur du conflit était plus précisément une façon de gouverner qui agit à la place des citoyens sans tenir compte de leurs idées. Nul être humain ne veut vivre dans un milieu de vie qu'il n'a pas lui-même conçu avec ses concitoyens.

Je salue tous les citoyens qui agissent pour créer un monde à leur image.

30 avril 2013

Impliquer les enfants dans le développement urbain

Dans mon dernier texte, j’amorçais la réflexion sur les façons d’intégrer les enfants dans les processus décisionnels gouvernementaux. J’évoquais des thèmes sur lesquels il est intéressant de consulter les enfants. Mais, comment doit-on faire pour réussir une telle démarche de participation des enfants à la prise de décision?

Faire participer les enfants à un processus décisionnel ne signifie pas d'entendre quelques enfants, de faire un verbatim et de l'ajouter au dossier de projet afin de s'en servir comme d'une preuve que les enfants ont été consultés! Qu’ils soient adultes ou enfants, l’exclusion des citoyens du processus de conception des espaces publics engendre à la fois le sentiment d’impuissance des citoyens dans la prise de décision et le désengagement à long terme dans la vie publique. Les administrateurs et les officiers du secteur public doivent sortir dans les rues, observer ce qui se passe sur le terrain, discuter avec les gens et finalement, inviter les citoyens à participer au développement de la ville [1].

Pour adapter la gouvernance en fonction des enfants

Le Child Friendly Cities Initiative (CFCI) est un réseau mondial qui soutient la mise en des projets impliquant les jeunes dans le développement urbain. Le CFCI développe des projets depuis 1996, qui est le premier partenariat large qui intègre les enfants dans la planification urbaine. Il favorise la mise en oeuvre des principes de la Convention relative aux droits de l’enfant en proposant des modèles d’implantation d’action impliquant les jeunes. Les méthodes qu’ils proposent s’appuient sur des expériences dans plusieurs pays. Ils accompagnent notamment l’implantation de comités de jeunes impliqués dans la gouvernance publique [2].

Le secrétariat du CFCI a défini neuf aspects que les administrations publiques devraient prendre en compte dans le développement d’initiatives impliquant la participation des enfants [3] :
1. La participation des jeunes à toutes les étapes de la planification et de l’implantation.
2. Une législation qui tient compte des jeunes.
3. Une stratégie concernant les droits des enfants.
4. Un mécanisme de coordination ou une agence pour les jeunes.
5. L’évaluation de l’impact des politiques et programmes sur les jeunes.
6. Une part du budget et des ressources accordées aux enfants.
7. Faire rapport régulièrement sur l’état de l’enfance dans la ville.
8. Accroître la vigilance et la capacité d’action quant à la défense des droits des enfants.
9. L’indépendance décisionnelle des enfants.

Faire participer les enfants signifie aussi d'écouter, de tâcher de comprendre le besoin derrière des rêves parfois irréalisables, de mettre au coeur de toute réflexion subséquente le fruit de cette analyse. Mais plus encore, ça veut aussi dire de les faire participer à la construction du monde dans lequel ils vivent.

Imaginons un instant...

Un enfant peut participer à des processus de codesign citoyens pour développer toutes sortes de projets.

Prenons l'exemple de l'aménagement d'un parc au coeur d'un quartier. Des enfants participent au processus d'idéation initial, à la réflexion sur la forme du parc, au processus de conception des installations, et pourquoi pas, à la construction de leur parc, créant un sentiment d'appartenance à la communauté. Créer une oeuvre artistique par les enfants avec l'encadrement d'un artiste engendre un parc à leur image, créant un attachement au lieu. Faire asseoir des enfants dans la grue attitrée aux travaux d'excavation engendre de futurs ingénieurs impliqués dans leur communauté. Faire peinturer les clôtures par les enfants engendre des citoyens qui comprennent la valeur de l'effort et de protéger l'apparence des lieux publics.

Mais non, nous nous privons de tout cela! Aujourd'hui, nous aurions un parc aménagé par une équipe d'adultes enfermés dans une pièce d'un édifice municipal. Et une équipe de construction qui produit un parc à l’intérieur d’un site clôturé. À la fin, on attend que les enfants viennent, mais il s’agit d’un parc qui ressemble à tous les autres parcs de la ville.

Ce que nous avons perdu dans tout ça, c'est l'occasion de former des citoyens impliqués dans leur communauté. Participer veut dire grandir comme personne, comme personne en relation avec d’autres personnes, grandir ensemble comme communauté.

Les adultes sont vraiment égoïstes dans tout ça, ne pensant qu’à leurs normes, qu’à leurs habitudes, qu’à la facilité de faire ce qui se fait toujours. Si nous avions vraiment les besoins des enfants en tête, nous cesserions de vouloir protéger nos enfants du monde pour commencer à construire une communauté dans laquelle ils peuvent avoir confiance.



Sources
[1] “Engage With Young People In Their Own Spaces” in The Edgeryders Guide To The Future - A Handbook For Policymakers & Designers Of Policy-Oriented Online Communities. Funded by the Europeen Union and the Council of Europe. 2012. Pp.144-147. [http://fr.scribd.com/doc/116463853/DRAFT-The-Edgeryders-Guide-to-the-Future-A-handbook-for-policymakers-and-managers-of-policy-oriented-online-communities]
[2] “Child-Friendly Cities” in The State Of The World’s Children 2012 - Children in an Urban World. United Nations Children’s Fund (UNICEF). February 2012. P.55. [http://www.childinfo.org/files/SOWC_2012_MainReport_EN.pdf]
[3] “The Child-Friendly Cities Initiative - Fifteen years of trailblazing work” in The State Of The World’s Children 2012 - Children in an Urban World. United Nations Children’s Fund (UNICEF). February 2012. P.56. [http://www.childinfo.org/files/SOWC_2012_MainReport_EN.pdf]
Pour aller plus loin :
José Clodoveu de Arruda Coelho Neto (Mayor, Sobral Municipality, Brazil). "Building children’s lives to build a city” in The State Of The World’s Children 2012 - Children in an Urban World. United Nations Children’s Fund (UNICEF). February 2012. P.51. [http://www.childinfo.org/files/SOWC_2012_MainReport_EN.pdf]
Hart, Roger A. Children’s participation: From tokenism to citizenship. UNICEF. 1992. [http://www.unicef-irc.org/publications/pdf/childrens_participation.pdf]
Jennifer L. O’Donoghue, Benjamin Kirshner, Milbrey McLaughlin. "Introduction: Moving youth participation forward" in O'Donoghue, J., Kirshner, B., & McLaughlin, M. W. Moving youth participation forward. New Directions for Youth Development: Theory, Practice and Research, No. 96. San Francisco: Jossey-Bass. 2003. [http://www.colorado.edu/education/faculty/benkirshner/Docs/O'Donahgue%20et%20al_Moving%20Youth%20Participation%20Forward.pdf]

23 avril 2013

La participation des enfants aux processus décisionnels


L’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant à l'Assemblée générale des Nations unies en 1989 a été un geste important. Ce texte de 54 articles expose une vision globale de la prise en compte des enfants dans la gouverne des États du monde, donnant une reconnaissance de l'enfant dans les sphères sociales, économiques, culturelles, civiles et politiques [1].

C’est en lisant un extrait de la Convention que j’ai découvert cette phrase qui m’a bien étonné :

Article 12. 1. Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. [2].

En d’autres termes, les États faisant partie des Nations unis se sont engagés officiellement à accorder le droit aux enfants de prendre part aux décisions qui les concernent. Il s’agit d’un point important qui devait faire partie de l'évolution politique et législative des pays qui ont fait l'intégration de la Convention dans leur gouverne. Selon celle-ci, l'enfant est considéré capable de contribuer au développement du monde dans lequel il vit.

Certains décideurs ont mis en place une telle vision dans la prise de décision gouvernementale. Par exemple, en 2007, le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique a créé le Youth Advisory Council et a changé sa structure législative pour favoriser la prise en compte des enfants dans les décisions gouvernementales. On retrouve des mentions claires dans ces lois à l’effet que tous les enfants ont le droit d’être impliqués dans les décisions qui affectent leurs vies et qu’ils ont le droit d’être consultés et d’exprimer leur point de vue en fonction de leur habileté concernant les décisions qui les affectent [3]. Une telle affirmation sert à rappeler que de faire participer les enfants aux décisions qui les concernent veut dire de les inclure systématiquement dans les processus décisionnels.

Néanmoins, la plupart des gouvernements et des administrations municipales du monde ne semblent pas avoir intégré l’esprit de cette convention dans leurs activités de développement collectif. Force est de constater que l'approche de la Convention, qui visait à changer globalement la façon dont le bien-être des enfants est pris en compte, n'a pas apporté le changement de fond qui était souhaité.

Comment les inclure dans le processus?

Question pas simple, mais est-ce que cela veut dire qu'il faille baisser les bras? Parfois, on tient compte de certaines statistiques concernant la présence des enfants. Rarement, met-on en oeuvre des recherches pour comprendre les besoins des enfants d’un quartier. Mais, je ne me souviens pas d’avoir entendu parler de processus publics de consultation des enfants pour les décisions qui les concernent? Et plus encore, implique-t-on les enfants dans le processus de développement des projets sur les sujets qui les concernent?

La première chose à faire serait de consulter les enfants directement afin d’analyser leurs perceptions et leurs idées pour les inclure systématiquement dans les processus décisionnels. Là où il y a, me semble-t-il, le plus grand potentiel, c’est de les inclure dans des processus de design sur des projets qui transforment les quartiers. Quand on se donne la peine d’investiguer, on remarque que de telles approches ont été mises en place un peu partout à travers le monde.

Par exemple, un projet à Ventanilla au Pérou a permis à un grand nombre d’enfants et d’adolescent de participer à la prise de décision sur le développement de leur ville. Cette démarche accordait un important budget pour soutenir des projets de développement urbain qui étaient soumis et choisis par les jeunes [4].

Le Peruvian Children and Adolescent Organizations a contribué à l'organisation d'une vaste consultation citoyenne impliquant les enfants. Au total, des assemblées citoyennes dans plusieurs villes péruviennes ont permis à 1200 personnes, incluant des enfants, de discuter des enjeux qui concernent leurs villes [5].

En 2001, le Children’s Forum Network (CFN) a été créé en Sierra Leone et contribue à développer la participation des jeunes au sein de leur pays. Il s'agit d'un comité d'enfants, supervisé par le Ministère du bien-être social du gouvernement de la Sierra Leone, qui a pour mandat de défendre la voix de tous les enfants du pays. Grâce à ce comité, des enfants participent directement à la prise de décision sur plusieurs champs d'activités gouvernementales. Le fait que ces enfants développent un réseau de relations, comme les adultes le font, a permis l'émergence de projets allant bien au-delà du projet initial, comme la production d'un journal par les enfants, d'un poste de radio et la production d'émissions de télévision [6].

Les consulter sur quels sujets?

Potentiellement, tout sujet qui concerne l'avenir d'une collectivité pourrait prévoir un volet de consultation des enfants, car il s'agit du monde dans lequel ils vivront. Mais, si on resserre un peu le champ des possibilités, on pourrait commencer par les consulter sur l'aménagement des quartiers. À partir du moment où ils sont capables d'une certaine conscience du monde au-delà de leur propre maison, ils peuvent participer à construire le milieu immédiat dans lequel ils vivent tous les jours.

Si on regarde ailleurs dans le monde, on constate que certaines administrations publiques n’ont pas pris la Convention relative aux droits de l’enfant à la légère et ont compris l’importance qu’elle revêt. Un peu partout, des enfants sont invités à participer aux décisions de planification urbaine sur des sujets comme la sécurité routière, l’utilisation des terrains et la qualité de l’air.

De nombreux projets dans le monde impliquent des enfants de manière variée dans plusieurs champs d’activité. Par exemple, l’implication de jeunes dans les processus d’arpentage, de documentation et de cartographie des espaces publics a permis à des jeunes de s’impliquer davantage dans la planification urbaine, dans la gestion des finances et des infrastructures urbaines dans de nombreuses villes du monde : Calcutta (Inde),  Nairobi (Kenya),  Karachi (Pakistan) et Le Cap (Afrique du Sud) [4].

Tant de potentiel et d’idées dont on se prive pour bâtir le monde qui nous entoure! Le sujet de la participation des enfants en est un sur lequel il y a beaucoup à dire. Je poursuivrai cette réflexion dans un prochain texte.

Connaissez-vous des projets qui ont intégré la participation des enfants?



Sources
[1] Norberto Liwski. "The 18 th Anniversary of the Adoption of the Convention on the Rights of the Child" in 18 Candles - The Convention on the Rights of the Child Reaches Majority. Institut international des droits de l’enfant (IDE). Pp.69-79.
[2] Nations Unies. Convention relative aux droits de l’enfant. Adoptée et ouverte à la signature, ratification et adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 44/25 du 20 novembre 1989. Entrée en vigueur le 2 septembre 1990, conformément à l'article 49.
[3] MCFD Youth Advisory Council, Canada. “Youth Claiming Governance: We Are the Now” in 18 Candles - The Convention on the Rights of the Child Reaches Majority. Institut international des droits de l’enfant (IDE). Pp.43-46.
[4] “Participatory urban planning and management” in The State Of The World’s Children 2012 - Children in an Urban World. United Nations Children’s Fund (UNICEF). February 2012. P.50. [http://www.childinfo.org/files/SOWC_2012_MainReport_EN.pdf]
[5] National Movement of Organize Children and Adolescents of Peru. “The Participation of Children - an Experience” in 18 Candles - The Convention on the Rights of the Child Reaches Majority. Institut international des droits de l’enfant (IDE). Pp.51-53.
[6] Children’s Forum Network «CFN-Sierra Leone». “Our Participation Matters!” in 18 Candles - The Convention on the Rights of the Child Reaches Majority. Institut international des droits de l’enfant (IDE). Pp. 55-58.